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FRANCE-MAROC à VTT - FEVRIER/MARS 2007
16 février 2007

LE SOUVENIR DE DOLORES

 

 

 

 

 

 

Ce matin, je prends un petit-déjeûner copieux à l'hôtel Salobreña.

Mes voisins sont anglais et tout ce qu'il y a de plus british.

Ils sont discrets et posés, comme j'aime.

Voilà ce que je serai peut-être dans 30 ans,

si une sirène venait un jour s'accrocher à mon bras...

 

 

 

 

 

 

 

Une ferme aquacole au pied de l'hôtel...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'entrée d'Almuñecar est située à 2 km de l'hôtel.

Nous avons campé là avec les parents il y a plus de 40 ans.

Le premier été, nous avions lié amitié avec Dolorès,

mère de 5 enfants, femme de marin-pêcheur. Elle vivait dans une cabane sur la plage...

L'été suivant, le mari était mort, la cabane avait été rasée,

et Dolorès vivait sur la même plage sous une barque,

avec ses enfants qu'elle nourrissait de petits poissons frits, et ses chats...

en attente de la livraison d'un petit logement social...

Quand nous sommes revenus l'été suivant, Dolorès avait enfin un toit décent,

avec tout proche un carré de jardin.

Je me souviens d'y avoir découvert mes premières cacahuètes fraîches,

elles poussent sous terre accrochées à des racines, comme des pommes de terre!!!

Depuis, Almuñecar s'est considérablement développé,

des immeubles ont surgi à flanc de colline...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis, des vies ont passé,

le clocher d'Almuñecar veille toujours sur ses âmes.

J'aurais aimé revoir Dolorès,

j'aurais aimé revenir très loin vers une époque révolue....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, depuis des vies ont passé.

Maman me rappelait la phrase préférée de Dolorès :

pobres, pero felices, pauvres mais heureux,

et c'est bien là un des mystères de la vie

qui donne parfois un coeur immense et gai aux plus pauvres.

Sur les hauteurs de la ville,

j'aurais voulu demander à cet "anciano" occupé à clôturer sa réserve de vitamines,

si il avait entendu parler de Dolorès.

Mais qui se soucie du souvenir de Dolorès

quand près d' un demi-siècle a passé depuis sur nos vies...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà une nouvelle autopista en cours de finition,

elle surplombe ma route côtière.

Dans quelques semaines, elle sera livrée au flot croissant d'automobilistes.

Est-ce que my sweet GINET sera assez docile pour monter tout là-haut?

 

 

 

 

 

 

 

Quelques lacets plus loin,

cet aqueduc qui en son temps avait peut-être marqué les esprits

par son gigantisme de l'époque...

 

 

 

 

 

 

 

L'eau, richesse du nouveau millénaire...

Bis (et même ter) repetita,

mais il faut bien se mettre cela dans la tête, l'eau est sacrée....

 

 

 

 

 

 

 

Entre la route et la mer,

un rocher s'est mué en lieu de prière, de croyance et de dévotion...

Vierge de la mer, priez pour nous....

 

 

 

 

 

 

 

Chaque fois que je vois des cannes à pêche,

immuablement je pense à mon père...

 

 

 

 

 

 

 

Encore une voiture du temps jadis

qui a pu croiser notre vieille Simca Aronde...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une statue toute en rondeur.

Le sculpteur a choisi sans hésiter le camp des aficionados des courbes généreuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Malaga, une journée d'été en plein Février...

Malaga est une très belle ville, tournée vers la mer...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la revue de presse du jour,

toujours sur le beau paseo maritime de Malaga,

"les bombes reviennent à Sarajevo mais par amour..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous n'avez pas oublié : A Barcelone,

il était inscrit "BESOS" sur une grande cheminée.

Cette fois, à la sortie de Malaga "NO A LA GUERRA". 

Barcelone, Malaga, deux superbes villes, deux beaux messages d'amour...

 

 

 

 

 

 

A la sortie de Fuengirola, des remparts sur une colline.

De l'autre côté, au bord de la mer, mon hôtel BEATRIZ,

presqu'un palace, imposant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ce que je découvre depuis ma chambre.

Je n'ai pas le temps de profiter de la piscine.

Ci-dessous, petit coup de zoom de mon balcon sur la plage :

les surfeurs et les pêcheurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est par là que je suis rentré en poussant my sweet GINET.

Je ne demande jamais la permission d'entrer avec "ma femme",

nous sommes indissociables,

dans les halls 2 étoiles comme sur les tapis rouges des palaces cinq étoiles.

Là j'ai perçu quelque étonnement, j'ai dû dire à Maria-Josefa

que j'avais aussi une voiture en France, une maison à moi,

3 cartes de crédit et un sponsor, elle a semblé à peu près rassurée,

j'ai même eu droit à titre exceptionnel de monter ma monture dans ma suite à 4 lits...

On m'a même donné un bon pour une séance de thalassothérapie à partir de 19h30.

 

 

 

 

 

 

Encore de beaux tableaux pour m'accueillir dans ma chambre.

Celui-ci me rappelle le lac de Côme. Si ce n'est  lui, c'est tout côme...

 

 

 

 

 

 

 

Les chiffres du jour : 16 ème étape :  SALOBREÑA  /  FUENGIROLA  :  130,97 km  /  19,85 km.h

Pour rester dans les chiffres, l'outil-statistique de canalblog indique qu'à ce jour

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Merci de me suivre ainsi tout au long de ce voyage.

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