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FRANCE-MAROC à VTT - FEVRIER/MARS 2007
23 février 2007

MON PARRAIN CE HEROS

 

 

 

Quand j'ouvre la porte de ma coupole ce Vendredi 23 Février 2007,

la brume pose un voile de mystère sur la mer.

C'est un grand jour,

Rabat est au bout de la route et André mon parrain va rouler avec moi..

Cela me touche, j'y vois comme un symbole, c'est un peu mon père qui va m'accompagner pour

ce dernier run, mon père qui aurait été certainement fier de me voir écrire ce beau voyage

à la force du mollet : Là où existe une volonté, nait un chemin,

le chemin de ce pélerinage vers mon passé...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouja a une petite larme à l'oeil, elle sent bien qu'il se passe quelque chose.

Finalement, elle va nous accompagner  dans la voiture-balai pilotée par ma tante Corinne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit tour de barque pour commencer la journée :

on traverse la merja de Moulay Bousselham et en 5 mn

nous sommes au sud du goulet. Nous allons commencer cette ultime étape

par la petite route des Sables...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà lancés sur la route des Sables,

ce sable poussé par les vents d'hiver

qui vient souvent recouvrir le goudron, quand il y en a.

Justement notre ami le vent fait des siennes, il se lève du secteur sud-ouest,

dégage peu à peu la brume, et va nous obliger à appuyer plus fort sur les pédales...

Nous aurons un peu plus de mérite à arriver à Rabat....

 

 

 

 

 

 

 

La route des sables longe une campagne fertile

qui a pu être mise en valeur grâce à d'importants programmes d'irrigation.

Agricultures moderne et traditionnelle s'y complètent.

L'antique araire est toujours très employée.

Ici la terre produit grâce au courage et à la volonté de l'homme...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je veux rendre hommage une fois encore à ce peuple travailleur, souriant et paisible.

Plaisir de croiser de beaux sourires dans cette jolie campagne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'avais photographié ce marabout l'année de mon mariage, j'avais 28 ans. 

Le tombeau du Saint est immuable, sa "chevelure" de figuier n'a pas changé,

les feuilles vont bientôt déployer une ombre agréable

dans la lumière du printemps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En milieu de journée, le vent de face est établi à la force 3.

Comme on dit sur les bateaux, la mer reste reste maniable,

et avec cette brise dans les narines, on respire à pleins poumons...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pause de 14 heures est bienvenue.

Corinne, qui assure l'intendance avec Mouja dans la voiture-balai,

nous a dressé une bonne table au soleil, dans une ferme d'amis où poussent broccolis,

bananiers, fraises, agrumes... Une véritable étape 5 étoiles

qui vous donnerait presque envie de pédaler jusqu'à Capetown...

 

 

 

 

 

 

Corinne a même eu le temps de ramasser ce joli bouquet de fleurs des champs,

des "lauriers" dont elle nous fera certainement couronne

si nous arrivons sans encombre au bout de l'étape...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la pause, malgré le vent, on double des "carossas",

je reste quelques intants derrière celle-ci

le temps d'apprécier quelques sourires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'approche de Kénitra, le Sebou étire ses méandres paisibles....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toujours à l'entrée de Kénitra, les cigognes se sont adaptées à l'environnement.

Elles partagent l'espace "nourricier" de la décharge

avec bon nombre de pique-boeufs et de grands choucas...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pause goûter à Kenitra à l'excellente boulangerie-pâtisserie Bellet :

les gâteaux nous donnent le sucre dont nous avons besoin,

et je bois d'un trait avec délectation un litre de lait frais, ma boisson préférée...

Ici le souvenir de Jeanne est présent, je reviendrai dans quelques jours à Kenitra,

sur le chemin du retour, en passant par Mehdia à l'embouchure du Sebou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste avant Bouknadel, d'un côté de la route, les poteries de Mehdia,

de l'autre une femme attend de pouvoir traverser la nationale avec son âne

pour aller puiser l'eau au puits. Une seconde s'y rend aussi avec un âne plus réticent

tandis qu'une petite fille ramasse feuilles et brindilles d'eucalyptus

qui vont servir à allumer le feu pour le dîner du soir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir tombe à hauteur de Bouknadel,

des pique-boeufs se dirigent vers leurs "hôtels de nuit",

en général de grands eucalyptus qu'ils abandonnent dans la journée

pour se nourrir dans les campagnes et les lieux humides,

mares, estuaires, lagunes...

 

 

 

 

 

 

 

La nuit est presque tombée lorsque nous franchissons les Trois Portes,

entrée Nord de la ville de Salé à l'embouchure du Bou-Regreg.

De l'autre côté du Bou-Regreg,

Rabat la blanche, Ribat el Fath, le camp de la victoire,

entre paisiblement dans la nuit.

JE L'AI FAIT,  OH YES I DO IT,

hoy yo soy el fabuloso THIERRY (y mañana tambien)

j'ai rejoint ma ville natale, avec l'aide du ciel. Symbôle fort,

j'ai fait cette dernière étape avec mon parrain André,

je suis heureux et ému tout à la fois. Je pense à tous ceux qui m'ont fidèlement suivi.

Le voyage n'est pas fini, j'ai quelques tours à faire dans et autour de Rabat

avec ma brave et sweet GINET.

Elle a été exemplaire my sweet GINET,

merci chérie pour cette belle chevauchée...

 

 

 

 

 

 

Je l'ai donc fait, moi Thierry, fils d'André-Pierre-Albert et de Elise-Denise-Emilie,

je l'ai fait grâce au ciel et grâce à vous

qui m'avez soutenu par vos encouragements et vos pensées amies.

Merci à tous. Ce matin, Maman m'apprend

qu'aux résultats officiels de ses partiels de psycho,

ma grande Anne-Laure est finalement 3ème sur 1600 avec 15,45 de moyenne.

Bravo la fille.

Parfois on se demande comment on peut engendrer pareille progéniture.

Bises à vous deux mes enfants chéris.

 

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