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FRANCE-MAROC à VTT - FEVRIER/MARS 2007
26 février 2007

LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE

 

 

Hier, j' avais acheté une carte du Maroc chez M 'Barek. Il était absent. J' y repasse ce Dimanche et nous évoquons le bon vieux temps jadis, le temps de """La Vie en Rose""", le Jardin d'enfants où Maman avait à charge les premiers pas dans la vie scolaire de 90 enfants, dont ceux de M' Barek...

 

 

 

 

 

Nous achetions chez M'Barek toutes nos fournitures scolaires, c'est un personnage à part entière de notre enfance. Je demande à M' Barek son secret pour garder la forme, il me dit : le travail, tous les jours le travail... Il m'apprend que notre épicier Saïd est mort, que Mahjoub, le cycliste, a déménagé. Je me souviens avoir tué une huppe au lance-pierre avec une bille de roulement achetée chez Mahjoub (www.lelancepierre.canalblog.com)  J'avais récupéré mon investissement en lui revendant ce bel oiseau "mia d'riel", une fortune à l'époque. Je ne serais plus capable de toucher une plume du moindre oiseau, et si un jour on me demande des comptes au purgatoire des chenapans cruels, je dirais en baissant la tête : je regrette sincèrement d'avoir tué la huppe, le loriot, le rouge-gorge, le merle et la fauvette baguée... Nous parlons aussi vélo avec M'Barek, il me dit que la gloire cycliste marocaine de notre enfance, El Gourch, vit toujours. El Gourch est vieux mais bien vivant, le vélo, ça conserve, le purgatoire des chenapans nous attendra encore un peu...

 

 

 

 

 

 

En quittant M'Barek, je remonte vers notre bonne vieille rue des Cadets de Saumur,je fais toutes les impasses traversières à la recherche de la maison de nos vieux amis Biolley. Je finis par reconnaitre ces grilles aux fenêtres où mon "frère" Hubert était resté coincé 4 heures en voulant s'échapper de sa chambre où il avait été consigné-puni. Il est fort probable que nous nous croisions lui et moi au purgatoire des petits chenapans terribles (le plus tard possible)... L'autre jour, je disais à mon parrain ce héros que non seulement je mérite le purgatoire, mais que je le revendique : on doit tellement s'ennuyer au Paradis...

 

 

 

 

 

 

Les faux-poivriers longent toujours la rue des Cadets de Saumur, leurs graines étaient des projectiles très prisés pour nos sarbacanes en tube de stylo Bic...

 

 

 

 

 

 

Après la rue des Cadets de Saumur, je longe les remparts du Palais Royal, pour me rendre au Chellah. Le Mechouar, c'est pour moi les premiers feux d'artifices de ma vie. Nous venions les contempler de cet endroit, sur la droite, et ils s'élevaient avec magie dans le Ciel de la plus belle ville du monde...

 

 

 

 

 

 

Pas de feux d'artifices aujourd'hui, mais je suis gâté quand même : les drapeaux flottent dans la douceur de la brise printanière. En rentrant à Alès, c'est sûr, je vais dresser un drapeau au bout d'un bambou au-dessus du portail de my sweet home cévenole...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La voilà l'imposante porte d'entrée du Chellah....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je commence ma visite du Chellah par l'extérieur des remparts...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Antoinette, 93 ans, "ma marraine de mon parrain ce héros", elle peut lire ça sans lunette....

 

 

 

 

 

 

 

Le Chellah intra-muros...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cigognes sont aussi paisibles que l'esprit des "saints"  dans ce jardin printanier...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le beau Ciel du Chellah...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En quittant le Chellah, cet homme brandit son beau bouquet de capucines qu'il s'apprête à ligaturer avant de le vendre au passant ou de l'offrir à sa douce. Ah! l'amour, les fleurs, les promesses, les serments...

 

 

 

 

 

 

Le Mausolée du Roi Mohamed V : je me souviens de sa mort, nous revenions une fois de plus de notre petite plage de Bouknadel : tout le long de la route, des scènes de détresse,des pleurs, des cris, des larmes, une émotion transcendée et colorée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On monte la garde aux abords du Mausolée...

 

 

 

 

 

 

La fameuse et fabuleuse Tour Hassan, le coeur de Rabat...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'embouchure du Bou Regreg est livrée à d'immenses travaux d'aménagement... Le charme traditionnel des barcassiers recule un peu, le futur est en marche avec la construction d'un grand port de plaisance : une idée de voyage s' éveille en moi : rallier Rabat par la mer avec mon petit 8 m, mon "compagnon du vent", qui sommeille sous la falaise de Leucated'où Henri de Monfreid s'est élancé jadis pour ses célèbres voyages vers la Mer Rouge...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promenade dans la haute Kasbah, au dessus des Oudaïas... Le bleu, c'est la couleur des portugais, elle éloignerait les moustiques. Le blanc, c'est la couleur de l'Islam... Un bien beau mariage pour le regard...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout en haut de la Kasbah, je m'arrête chez Malika pour me restaurer. Malika, c'est la Reine des sardines grillées, des merguez, des raïfs et du thé à la menthe, j'en vide une théïère sans sourciller, cela l'amuse. Pour rentrer chez Malika, il faut baisser la tête, c'est tout petit, 2 tables et 3 chaises, c'est comme j'adore, je suis dans l'ombre d'un tout petit hâvre, je vois la rue et la rue ne me voit pas...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vue du café des Oudaïas. Nous  venions déjà au temps jadis, avec nos parents, et les parents de nos parents savourer ici nos tous premiers thé à la menthe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En quittant les Oudaïas, passage obligé par la rue des Consuls et la rue Souika... Grâce à my sweet Ginet, je ne suis pas tenté de faire des emplettes... La rue est très animée, vivante, vous trouveriez ici tout ce dont vous rêvez,même un Dimanche...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après l'animation du monde des vivants, un endroit plus reposant entre la Kasbah et le grand Océan... Ici règne la quiétude des gisants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le grand Phare de Rabat, il est pour moi Thierry le marin, aussi important que l'éolienne disparue du jardin de mon enfance. Le phare est là pour guider au plus loin le marin : """ Il y a trois sortes d'hommes, les vivants, les morts et les marins....""" Si vous vous sentez parfois à la frontière entre ces mondes, c'est que vous avez comme le captain, la veine d' avoir un peu d'eau de mer dans les veines...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette houle qui vient mourir sur le rivage de Rabat est ce qui me fascine le plus dans cette ville. Rien ne me parle plus que la respiration de ce grand Océan contre ces rochers qu'il façonne imperceptiblement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nuit va tomber quand je m'arrache à la houle du plus bel Océan du monde. Au passage, quelques lumières de la ville qui entre dans la nuit...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur Rabat tombe une fois encore la plus belle nuit du monde....

 

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